Le naming réhabille nos monuments

Le naming – ou nommage en Français – entre dans la ville et réhabille nos monuments. Pour boucler le budget de rénovation du Palais Omnisports, la Mairie de Paris bénéficie de 3 millions d’euros (par an pendant dix ans) du groupe d’hôtellerie Accor, à la condition d’accoler sa marque à ce temple du loisir. Ne dites plus « Palais omnisports de Paris-Bercy » (ou « POPB » pour les habitués), mais à présent « AccorHotels Arena ».

Une pratique qui se popularise pour raison économique

A Madrid, la station de métro « Puerta del Sol » – au cœur de la ville – a elle aussi adopté le naming : la station a revêtu la couleur rouge du célèbre groupe télécom Vodafone. La marque sera le sponsor pendant deux ans de la place rénovée lui permettant de renommer la station « Vodafone Sol ».

A Bordeaux, le nouveau stade rebaptisé « Matmut Atlantique » pendant 10 ans a été sponsorisé moyennant 3,9 millions d’euros. Il en va de même pour le stade du Mans qui se nomme désormais le MMArena, du nom du partenaire MMA (historiquement Mutuelles du Mans Assurances).

Il s’agit en réalité plus d’une nécessité économique que d’une mode. Les contraintes budgétaires obligent les villes à diversifier leurs recettes pour financer la construction ou la rénovation des infrastructures de loisir. Le partenariat avec une marque permet de garantir quelques millions d’euros sur plusieurs années.

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