L’éthique en communication a deux facettes, selon notre ami Max Weber : celle de la conviction et celle de responsabilité. Les deux vont de pair. L’éthique de conviction demande que l’on soit convaincu du sujet dont on parle et qu’il soit supporté par des valeurs fortes. Le thème du développement durable est l’exemple, du moment et par excellence, qui démontre les effets dévastateurs d’une communication à outrance sans conviction authentique et justifiée. Quant à la seconde, l’éthique de responsabilité, elle coule de source. Il s’agit de répondre des conséquences de ses actes en communication. Cela demande de construire un discours légitimé par des valeurs vécues, confirmé par des actes et le tout en cohérence avec l’entreprise, son métier, son histoire, son identité. Ainsi, construire nos discours par la preuve : l’engagement affiché pour le développement durable, concrétisé par des faits irréfutables. Dans cette optique, notre position clairement affirmée peut parfois…