La COM interne construit la culture d’entreprise chez Bouygues

La COM interne construit la culture d’entreprise chez Bouygues

Chez Bouygues, on construit des infrastructures, mais on construit surtout des liens. 🏗 Comment faire circuler les valeurs d’un si grand groupe ? De quelle manière nourrir le sentiment d’appartenance et renforcer la cohésion des collaborateurs ? En déployant une communication interne stratégique, fédératrice et résolument humaine !

Pour en savoir plus, nous sommes allés à la rencontre de Maylis Çarçabal, Directrice de la Communication du groupe Bouygues et membre du Club We Are COM. 🚀 Au programme ? Partage d’une vision de la communication vivante et inclusive, au service de ceux qui font le groupe au quotidien. Une chose est sûre : chez Bouygues, la COM construit du solide. 😉

Bonjour Maylis, avant tout, comment définiriez-vous la communication interne dans un groupe aussi vaste et diversifié que Bouygues ?

La communication interne est un sujet stratégique, d’autant plus lorsqu’elle concerne un groupe composé de 6 filiales et comptant plus de 200.000 collaborateurs répartis dans plus de 80 pays. Que nous nous adressions à nos managers ou à l’ensemble de nos collaborateurs, communiquer en interne est une priorité. 

La particularité de la COM interne chez Bouygues ? Nos actions sont toutes menées en étroite collaboration avec la Direction des ressources humaines et avec les directions de communication de nos filiales. 

Le journal interne du Groupe 

Votre magazine interne a traversé les décennies. En 2025, à l’heure du « snack content », quel est son rôle au sein d’un groupe international comme le vôtre ?

Effectivement, « Le Minorange » est le plus ancien magazine de communication interne des entreprises du CAC 40, toujours en activité. C’est formidable de voir que certains outils ont le pouvoir de traverser ainsi les décennies. Dans un groupe aussi vaste et décentralisé que le nôtre, ce média a pour vocation première de véhiculer la culture et les valeurs de notre entreprise.  

Le format print est certes très important, toutefois je ne vois pas le Minorange comme un simple magazine interne, mais comme un véritable écosystème d’informations qui se décline au plus près des attentes de chaque collaborateur. C’est une plateforme en tant que telle.  

Le magazine papier compte 2 numéros par an. Néanmoins, entre chacune de ces parutions, nos contenus vivent sur le digital : les réseaux sociaux et le site corporate du groupe. Et c’est en s’adaptant à ces différents canaux de diffusion, que notre actualité et notre culture d’entreprise se diffusent également en externe.  

Je ne vois pas le Minorange comme un simple magazine interne, mais comme un véritable écosystème d’informations qui se décline au plus près des attentes de chaque collaborateur.

Quelle est la recette de cette longévité : pourquoi ce support reste-t-il un pilier de la communication interne, malgré les évolutions des usages et des outils ?

C’est d’abord un magazine qui est important pour Martin Bouygues, notre Président, et Olivier Roussat, notre Directeur Général, ainsi que pour les patrons de nos métiers. Tous sont impliqués dans son processus de fabrication. Le Minorange est un vecteur des valeurs et de la culture du Groupe en même temps qu’une vitrine de nos projets, nos savoir-faire et nos équipes.  

Il y a également son format magazine qui fait la part belle aux reportages sur le terrain, avec de grandes photos, et qui le rend agréable à lire. Un format qui colle à chaque époque à travers les évolutions éditoriales.  

La recette de la longévité, c’est la circulation. D’une part, la version print circule au sein du domicile de nos collaborateurs, elle vit au sein de leur famille. D’autre part, les contenus digitaux circulent en étant partagés et repartagés. 

Côté évolution des outils, nous espérons bientôt pouvoir nous appuyer sur les solutions de l’intelligence artificielle pour traduire nos communications internes en davantage de langues. Aujourd’hui, le Minorange existe en français, en anglais, en allemand et en espagnol, et potentiellement bien d’autres demain  ! 

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Quels sont les formats ou rubriques qui suscitent le plus d’engagement et de retours de la part des collaborateurs ?

Les collaborateurs ont une véritable appétence pour tout ce qui touche aux projets spectaculaires du groupe. Nos services sont diversifiés mais leur vocation reste la même : répondre à des besoins essentiels. C’est une immense fierté en interne d’observer que nos grandes réalisations aident les gens à se loger, se déplacer, communiquer partout dans le monde…  

D’ailleurs, les services de communication des différentes filiales et des différents métiers nous sollicitent régulièrement pour apparaitre dans nos rubriques. Cela montre bien l’impact de notre magazine en interne.  

Les collaborateurs ont une véritable appétence pour tout ce qui touche aux projets spectaculaires du groupe.

Justement, comment mesurez-vous l’impact réel de ce magazine interne sur la cohésion et le sentiment d’appartenance ?

La mesure des communications, qu’elles soient internes ou externes d’ailleurs, est un véritable sujet de fond. Bien sûr, l’engagement lié au format print est compliqué à mesurer. En revanche, l’exposition digitale est facilement quantifiable : impressions, partages, commentaires, liens traqués… Tout le monde connaît Le Minorange !   

Dans un groupe aussi diversifié, quels défis particuliers rencontrez-vous pour créer un média interne fédérateur et inclusif ?

Notre force est notre culture d’entreprise, commune, quelle que soit l’entité du groupe. Nous sommes conscients de ce qui fait l’essence même de notre organisation, de pourquoi nous travaillons chez Bouygues et pas ailleurs. Finalement, le média interne représente un outil de diffusion de ces valeurs partagées.  

Outre les déclinaisons de contenus pour les canaux digitaux, notre magazine est complété par une newsletter bimensuelle, la « Challenger Express », en référence au nom du siège historique du groupe – aujourd’hui occupé par l’activité construction.  

Enfin, pour les collaborateurs les moins connectés, le management intermédiaire a un rôle déterminant et assure la bonne cascade des informations.  

La marque employeur du Groupe 

Vous dévoilez le 1er octobre une nouvelle promesse employeur. Qu’est-ce qui a guidé sa conception et en quoi reflète-t-elle la singularité du groupe Bouygues ?

Il s’agit de la première campagne de marque employeur de cette ampleur, à l’échelle du groupe. De nombreuses opérations assez spécifiques aux besoins métiers avaient déjà été menées. Mais, cette nouvelle promesse employeur globale a la particularité de représenter l’intégralité des entités du groupe 

L’objectif ? Faire connaître l’éventail de secteurs d’activité, en France et à l’international, en présentant toutes les potentielles opportunités proposées par Bouygues : plus de 50.000 postes ouverts chaque année. Peu d’entreprises peuvent se prévaloir d’une telle diversité d’offres, de la construction aux médias  ! Il est important pour nous de rappeler qu’il est possible de poursuivre intégralement sa carrière chez nous, en changeant plusieurs fois de filiales et de métiers.  

Dans les métiers de service, comme les nôtres, ce sont les hommes et les femmes qui font la richesse d’un groupe. Aussi, notre priorité est de bien recruter, de bien accompagner et de faire grandir tous nos collaborateurs dans l’entreprise, en encourageant l’évolution et la mobilité.   

Dans les métiers de service, comme les nôtres, ce sont les hommes et les femmes qui font la richesse d’un groupe.

Avez-vous associé vos collaborateurs à la définition de cette promesse employeur ? Si oui, comment ?

Oui, et c’est essentiel. Tous les métiers, représentés par plus de 6.000 collaborateurs, ont été impliqués dans un travail préparatoire de fond pour faire naitre cette nouvelle promesse employeur.  

Il était indispensable que chacun se reconnaisse dans cette démarche, afin de se l’approprier pleinement. Les premiers retours vont au-delà de nos espérances. Outre la diffusion du spot, nous avons initié une campagne Linkedin sur les « rêves d’enfant ». Cela a créé une véritable tendance sur Linkedin. Nos dirigeants comme nos collaborateurs jouent largement le jeu avec des audiences et des engagements très élevés. Cela déclenche même des commentaires et des réactions au-delà du Groupe Bouygues. Cela démontre bien que ce message est universel et résonne en chacun. 

Quels canaux de communication internes et externes privilégiez-vous pour incarner et diffuser cette campagne ?   

La vidéo ! Nos films seront diffusés sur les canaux digitaux, mais également à la télévision, à l’occasion du premier prime time de la Star Academy. Ce temps fort, qui s’adresse majoritairement à une cible jeune (- 35 ans), est un écrin extraordinaire !  

Plus généralement, cette grande opération de marque employeur va se déployer en plusieurs vagues successives. La première phase est une phase, qui concerne la France et le Royaume Uni. Dans un second temps, elle sera étendue à davantage de territoires en Amérique du Nord et en Europe.    

Indiscrétions : 3 choses à savoir sur Maylis Carçabal  

Sa source d’inspiration ? Maylis apprécie tout particulièrement la poésie, les citations et les citations de poètes. 🙂 Elle est persuadée que la communication devrait toujours créer un peu de surprise et de fantaisie, car comme le disait Oscar Wilde « On devrait toujours être légèrement improbable ». 

Sa pub préférée ? La récente série de campagnes pour Intermarché, mêlant émotion et sensibilité. Maylis a adoré ce spot, anachronique et pourtant tellement sociétal, mettant en scène un jeune homme amoureux d’une hôtesse de caisse, et porté par la chanson « L’amour, l’amour, l’amour ». Rappelez-vous !    

Ses passions et ses engagements ? Maylis est férue de danse ! En pratique ou en spectacle, c’est une manière pour elle de s’évader. Elle en profite d’ailleurs pour citer Nietzsche : « Je considère comme gaspillée chaque journée où je n’ai pas dansé ».

Côté engagement, Maylis fait partie de la Réserve Citoyenne de l’Armée de Terre, dans les rangs du Gouverneur Militaire de Paris. Elle accompagne bénévolement en communication différentes initiatives comme les Journées du Patrimoine, ou des événements caritatifs. 

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