Les dernières semaines ont été marquées par une multiplication de graves scandales sanitaires dans l’agroalimentaire, à l’origine de nombreuses intoxications et du décès de deux enfants. Buitoni (groupe Nestlé) a été le premier incriminé, avec le rappel de ses pizzas surgelées Fraich’up le 18 mars pour cause de contamination à la bactérie E. coli. Ce sont ces pizzas qui auraient causé la mort des enfants. Quelques semaines plus tard, le 5 avril, Kinder (groupe Ferrero) rappelait certains de ses chocolats fabriqués en Belgique, suspectés de contenir de la salmonelle. Enfin, le lendemain, c’est Graindorge (groupe Lactalis) qui faisait état de bries et de coulommiers potentiellement contaminés à la listeria. Les articles et les réactions sur les réseaux sociaux se sont multipliés ces derniers temps, dans une atmosphère de défiance généralisée envers les géants de l’agroalimentaire. Le nombre de rappels, lui, n’a pourtant rien d’exceptionnel : plus de 4 000 rappels de produits…