Les 10 questions existentielles du communicant

Les 10 questions existentielles du communicant
Les 10 questions existentielles du communicant

Vous êtes un communicant et vous aimez philosopher sur votre métier ? Entre doutes et contradictions, quelles interrogations rythment votre quotidien (ou pas !) ? 👀 La team We Are COM décrypte les questions aussi fascinantes que frustrantes du monde de la communication. A chaque dilemme, une solution ! 🧠 Plongée dans les méandres de l’esprit du communicant. 

#1 Pourquoi nos meilleures idées nous viennent-elles… sous la douche ?

Le dilemme : Mais pourquoi est-ce toujours entre le shampoing et l’après-shampoing que surgissent les meilleures idées ? Tandis qu’après une heure de brainstorming et 2 litres de café, parfois rien n’y fait.  

La solution : Installer une douche en salle de réunion ? À vous de voir… 🙃 Sinon, vous pouvez tout simplement relativiser en vous disant que rien ne sert de sursolliciter votre cerveau. Le plus souvent, la meilleure façon de stimuler sa créativité, c’est de s’accorder un moment de détente. Apprenez à lâcher prise.  

#2 Comment se fait-il que le « buzz » arrive toujours au mauvais moment ?

Le dilemme : Pourquoi cette campagne que vous trouvez tous géniale, ce projet expérimental qui devait devenir LA nouvelle tendance, ne parvient pas à percer ? Et surtout, pourquoi ce post rédigé à la va-vite fait exploser les algorithmes ? Le buzz n’est décidément pas une science exacte. 

La solution : C’est peut-être en s’affranchissant de toutes les attentes, ou presque, que l’on parvient à communiquer avec plus de sincérité ? Et si le vrai secret du buzz résidait dans l’authenticité.  

#3 Est-ce que quelqu’un lit vraiment nos newsletters ?

Le dilemme : Tout communicant le sait, la conception d’une newsletter est chronophage. On passe des heures à travailler ses textes, à choisir ses visuels et à peaufiner chaque infime détail. Mais à quoi bon, si vos abonnés décident d’ignorer ce travail dont vous êtes si fier ? D’ailleurs, votre newsletter arrive-t-elle au moins dans les boites mail, ou finit-elle dans le néant des spams 

La solution : Mettre un peu de côté ses rêves de grandeur… Vous ne pouvez empêcher les gens de scroller. Dites-vous que la qualité vaut mieux que la quantité. Si quelques cibles seulement sont touchées par votre travail, c’est déjà ça de gagné. Mieux vaut un lecteur passionné, que 10 lecteurs qui vont voir ailleurs. 🤓 

#4 Est-ce qu’un « PowerPoint créatif » c’est vraiment possible ?

Le dilemme : En théorie ? C’est possible ! En pratique, c’est une autre affaire. Templates restrictifs, charte graphique… les slides ont tendance à se ressembler. Mais sommes-nous véritablement condamnés à créer des présentations qui ne font vibrer personne ?  

La solution : Focus message ! Une présentation est au service d’un message et non de l’originalité. Gardez votre créativité pour plus tard et restez concentré sur les informations que vous souhaitez faire passer. Et rappelez-vous que la simplicité est souvent gage d’une meilleure compréhension. 

#5 Les influenceurs sont-ils nos amis ?

Le dilemme : Nous devons collaborer avec les influenceurs, ils sont super utiles. Pourtant, votre rôle de communicant tourne parfois au rôle de maitre d’école ? Les surveiller et réexaminer leurs contenus sans arrêt, est-ce vraiment cela votre job ? Finalement, l’influenceur vous veut-il du bien ? 

La solution : Pensez donnant-donnant. Les influenceurs sont pour les communicants de précieux alliés, alors pourquoi ne pas leur faire bénéficier de votre expertise en retour ? La meilleure solution reste de créer des relations sincères avec des créateurs de contenus qui partagent vos valeurs.  

#6 Le ROI, est-ce une science exacte ou un mythe ?

Le dilemme : Soyons honnêtes : quel communicant n’a jamais remis en question le ROI (retour sur investissement) et les chiffres censés tout expliquer ? Comment résumer l’impact émotionnel d’une campagne ou la magie d’une idée brillante avec de simples pourcentages ? 

La solution : Il faut l’accepter, le ROI n’est pas un outil parfait. Mais il reste indispensable pour mesurer l’efficacité de vos actions sur le long terme. Alors, même si toutes vos réussites ne se traduisent pas en chiffres, ne perdez pas de vue qu’une communication stratégique s’appuie aussi sur des indicateurs concrets. Bref, le ROI, c’est un peu comme un GPS : il ne raconte pas toute l’histoire, mais il vous aide à garder le cap. 😉 

#7 Pourquoi nos copains pensent-ils que « faire de la COM », c’est « poster sur les réseaux » ?

Le dilemme : Peut-on véritablement échapper à ce cliché ?  

La solution : Gardez patience et armez-vous de pédagogie. Finalement, n’est-ce pas la mission première d’un communicant que de savoir expliquer des concepts et argumenter des idées ? Parlez de votre travail, de ses enjeux et des nombreux défis que vous avez à relever.  

#8 Les audiences sont-elles vraiment des « personas » ou sommes-nous tous un peu les mêmes ?

Le dilemme : On passe un temps fou à analyser des personas ultra-détaillées. Mais, ça se saurait si une audience était aussi prévisible, non ? Et si les personnalités de nos clients étaient bien moins nuancées que ce qu’on pensait ? 

La solution : Chaque audience est unique à sa manière. Alors, même si la persona n’est pas une vérité absolue, elle permet de donner un certain nombre d’indices. Attention, l’élaboration de personas ne doit pas constituer un frein à votre instinct et à votre flexibilité. L’écoute reste le meilleur moyen de connaitre ses cibles. 

#9 Pourquoi le projet le plus simple finit-il toujours par devenir le plus compliqué ?

Le dilemme : « Super, dans 1 heure c’est plié ! » Aie, aie, aie… un projet, même très simple, peut parfois se complexifier et s’éterniser. On a même déjà vu de petites idées se muer en campagnes de communication à part entière. Mais pourquoi le vrai brief arrive-t-il toujours trop tard ? 

La solution : Ce n’est pas une malédiction ! Savoir improviser, c’est même l’essence de notre métier. Pour éviter toute mauvaise surprise, le mieux c’est d’apprendre à anticiper. Clarifiez les attentes, fixez les limites, planifiez les actions, pensez à tout et surtout aux délais de validation.  

#10. Bonus : Pourquoi la communication utilise-t-elle un tel jargon ?

Le dilemme : Les acronymes, le franglais et tous ces termes qui sont plus agaçants que parlants, pourquoi nous sentons-nous obligés de les employer ? Ces jargons créent de la distance, voire même de l’incompréhension face à certains collaborateurs. Et pourtant, on est les premiers à parler de « brand identity », de « touchpoints », de « SEO » et de « CTA » sans sourciller. Mais pourquoi ?  

La solution : Eh bien, il ne tient qu’à nous de renverser cette tendance, ou du moins d’essayer. Pour rendre notre univers plus accessible, rien de tel que de rendre notre langage compréhensible. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *