Lutte contre la désinformation : nos plans d’attaque

Lutte contre la désinformation : nos plans d’attaque

L’heure est grave. 🤖 À l’ère de la toute-puissance des réseaux sociaux et du grand avènement des IA génératives, la désinformation fait rage, le communicant n’est plus un simple émetteur, mais se meut en véritable gardien de la vérité.   

Ça fait peur ? 😱 Pas de panique, comme à son habitude, la team We Are COM vous vient en renfort en vous dévoilant ses astuces pour rester crédible face aux phénomènes de désinformation croissants. 👉 Décryptage des typologies d’intox et des bons réflexes à adopter pour faire triompher la vérité !  

1 – La rumeur virale

Quésaco ? Tout commence souvent par « Il parait que… » et avant même que vous n’ayez eu le temps de dire ouf, c’est la crise. La rumeur virale, c’est un bruit de couloir numérique qui fait le tour de la toile en un temps record. Une phrase sortie de son contexte, une information mal interprétée, un téléphone arabe qui tourne mal… Et c’est le drame.  

Le danger ? La vitesse de propagation, mais également la vitesse de déformation de cette intox. Si personne n’agit, la rumeur est répétée, re répétée, déformée, re déformée… Et à l’infin ! 

🔥 Le plan d’action anti rumeur toxique ? 

  1. Commencer par effectuer une veille constante et rigoureuse sur les évolutions de ce bruit de couloir.  
  2. Cartographier les points chauds de propagation (les réseaux, les communautés…)  
  3. Désigner un référent anti-intox, pour ne pas partir dans tous les sens. 
  4. Créer un format vrai/faux destiné à l’interne, pour stopper la contagion.  
  5. Communiquer rapidement via un canal officiel de réponse afin de rétablir la vérité auprès de tous.  
  6. Pratiquer la politique de la transparence, même si les infos que vous avez sont encore partielles.  
  7. Documenter chaque rumeur traitée, pour anticiper les prochaines crises.  

2 – Le deepfake

Quésaco ? Le fléau des communicants à l’ère des IA génératives. Le deepfake est un contenu – image, audio, vidéo – truqué, mais tellement bien fait qu’il pourrait être vrai. Extrêmement difficile à détecter, quand l’IA entre dans l’équation de la désinformation, elle est capable de générer une crise d’image majeure. C’est mon boss, c’est sa tête et c’est sa voix… A-t-il véritablement affirmé ça ?  

Le danger ? La forte ressemblance à la vérité. Le côté ultraréaliste du deepfake touche directement à notre émotionnel. Même clairement démentie, une intox trop propagée, peut altérer l’image d’une marque sur le long terme.  

🔥 Plan d’action anti contenu truqué ? 

  1. Avant tout, constituer une empreinte numérique officielle de votre marque : une véritable banque de données des prises de paroles et contenus validés.  
  2. Utiliser des outils de détection IA dans votre cellule de veille.  
  3. Former des communicants à la reconnaissance des deepfakes et les munir de kits de riposte.  
  4. Publier le plus rapidement possible un démenti sérieux, preuves à l’appui. 
  5. Mobiliser les leaders d’opinion internes et externes pour plus de portée et missionner vos meilleurs porte-paroles.  

3 – L’usurpation d’identité

Quésaco ? Un faux profil qui reprend le logo, la charte graphique et la tonalité de votre marque, à des fins malveillantes. Recrutement frauduleux, message politique, tentative de piratage… Lorsqu’un internaute factice se fait passer pour un porte-parole ou un collaborateur, c’est ce qu’on appelle une usurpation d’identité.  

Le danger ? La publication de fausses informations affecte profondément la confiance des publics externes. L’image d’une entreprise peut alors être altérée pour quelque chose qu’elle n’a jamais dit.  

🔥 Plan d’action anti imposteurs ?  

  1. Activer un système de veille sur les mots clés sensibles et d’alertes automatiques avec des outils de social listening.  
  2. Surveiller les nouveaux comptes ou nouvelles pages qui apparaissent.  
  3. Utiliser des badges de vérification officiels sur vos comptes sociaux.  
  4. Prévenir les équipes RH et SIRH en cas de phishing ou recrutement frauduleux.  
  5. Répondre publiquement et avec clarté.  
  6. Proposer une marche à suivre pour les éventuelles victimes de cette intox. 
  7. Intégrer des formations de cybersécurité pour sensibiliser l’interne.   

4 – La désinformation militante ou coordonnée

Quésaco ? Une attaque organisée ! Souvent menée par des groupes engagés ou activistes, ce genre de manœuvre a pour objectif de faire pression sur une entreprise pour la pousser à agir. « Vous êtes une entreprise responsable, c’est ce qu’on va voir… » 

Le danger ? Ce genre de désinformation est super bien ficelée. Le plus souvent mêlant le vrai et le faux, elle met l’entreprise dans une position terriblement délicate.  

🔥 Le plan d’action anti attaque ciblée ?  

  1. Créer une liste noire des groupes et des hashtags à risque.  
  2. Analyser la stratégie des désinformateurs : que cherchent-ils ?  
  3. Impliquer les services juridiques et la cellule de crise avant toute réaction officielle.  
  4. Développer une FAQ stratégique, pour anticiper les dérives de l’attaque. 
  5. Ne pas réagir à chaud, mais argumenter méticuleusement votre réponse. Elle doit être chiffrée et factuelle.  
  6. Valoriser des engagements concrets, pour faire taire cette intox à tout jamais.  

5 – La fuite interne

Quésaco ? La particularité de cette intox est qu’en général elle ne concerne que l’interne. Une info mal comprise ou mal relayée en entreprise, des collaborateurs qui diffusent cette rumeur non contextualisée, des managers qui la réinterprètent et un mauvais bouche-oreille suffisent à ébranler toute une organisation.   

Le danger ? Anxiété et désengagement, les collaborateurs risquent de remettre en question la parole officielle, fragilisant ainsi la confiance managériale et la culture d’entreprise.   

🔥 Le plan d’action anti chaos interne ?  

  1. Mettre en place une source d’info de référence unique.  
  2. Prévoir des kits pour que les managers puissent anticiper ce genre de situation.  
  3. Déployer une « hot line » interne, pour répondre aux questions des collaborateurs inquiets en temps réel.  
  4. Analyser les remontées les plus fréquentes pour adapter vos futures communications.  
  5. Proposer des formats pédagogiques, afin d’éviter que ce genre d’intox ne dérape à nouveau.  
Visuel d’illustration : Freepik
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *